A nouveau dans l'univers de Warcraft dernière partie

Je suis allé chez un pote que je n'avais pas vu depuis un certain temps. On n'avait aps vraiment essayé de se voir car on a pas gd chose en commun et pas gd chose à se dire. On est pas de la même galaxie, quoi.

1. Enfin, chuis allé chez lui. Dès que je suis entré, j'ai appris un truc qui m'as carrément retourné : ils avaient World of Warcraft chez eux et ils pouvaient y jouer. Je n'ai pas cru à ma chance. Juste au moment où j'étais fasciné par Warcraft, voilà que je tombe sur le jeu que tout amateur de Warcraft souhaite avoir.

Bien sûr, j'ai ; à un moment rêvé de ce jeu, mais mes maigres finances n'auraient jamais pu suffire... Et voilà que j'avais l'occasion d'y jouer gratuitement. Je n'expliquerai pas ce qu'est WoW car tous ceux qui ne s'intéressent pas à Warcraft doivent avoir arrêter de lire il y a un moment.

Au début, j'étais survolté. J'ai commencé la partie dans un état d'excitation proche du délire.

J'ai commencé une partie avec un Shaman Tauren. J'adore les Taurens et quand j'avais vu la Bande Annonce (une vrai tuerie !!), j'avais décidé que je jouerai un Tauren si je pouvais jouer à ce jeu. Je ne m'étais pas trompé. J'adorais l'architecture de leurs villages, leurs totems et leur amour de la nature. J'ai joué pendant une bonne partie de la journée là bas. Imaginez : c'était ma seule occasion de jouer à ce jeu.

Au début, j'étais super heureux mais après quelques réflexions, ce jeu m'a déçu. Tout est très limité. D'abord, ce qui m'a le plus perturbé. La noble Horde s'est retrouvée avec ces saloperies de Morts Vivants !! Je n'en revenais pas... De surcroit, mon ami m'a expliqué qu'on ne pouvait pas communiquer avec des humains, des elfes de la nuit ou des Nains et qu'on étaient comme condamnés à leur faire la guerre et à éviter leurs lieux de vie...

Ensuite, les PNJ ont peu de choses à vous dire. Etant donné que nombre de joueurs ne sont pas des RPistes d'exception, les discussions sont vite limitées avec eux aussi. Ce qui fait que même si l'univers est vaste, il n'y a pas vraiment de scénario.

Je ne sais pas si c'était réservé aux faibles niveaux (je suis quand même monté jusqu'au niveau 6) mais j'ai vite trouvé les quêtes un peu bidon : tuer du monstre, rapporter des objets en tuant des monstres... et tuer du monstre.

Bien sûr, je n'ai joué qu'une journée et j'ai malgré tout été trsè enthousiasmé par ce jeu mais il y a un moment où j'étais un peu blasé. D'ailleurs, même la ville de Thunder Bluff est petite.

J'imaginais un truc à la Morrowind, avec des possibilités infinies mais la plupart des objets dans les tentes des Taurens n'ont aucune interactivité.

Ensuite, un autre prolème... je ne sais pas comment c'est chez les humains mais les lieux de vie sont peu représentés : une auberge sans lits ? Ok... Pas de cuisine non plus....

Alors maintenant, je ne sais plus trop. J'ai fini par partir de chez mon ami avec le sentiment que je voulais ce jeu. Ils m'avaient prêté les CDs pour l'installation mais il me fallait encore acheter une carte pré-payée. A 27 euros pour 2 mois, c'est un peu cher !!

Surtout que mes parents ont décidé de me mettre au travail et m'ont quasiment retiré l'accès au PC. Je ne suis pas sûr d'avoir le temps de jouer à WoW pendant 2 mois intensivement pour profiter de mes 27 euros. J'espère pouvoir y jouer plus tard, mais là avec le bac, puis les vacances très chargées; ça va être très chaud....

Ou peut être que je peux quand même tenter, sachant que je ne pourrais y jouer que les week end et les mercredis. Mais vu les capacités de ce jeu, je risque d'y passer mes après midi. Donc, difficilement, je me vois obligé d'admettre que ça ne sert à rien de payer une carte à 27 euros si c'est pour jouer 1 fois par semaine pendant 1 ou 2 heures. Je suis quand même assez déçu mais je m'y ferai.

J'aurai joué pendant 2 jours à World of Warcraft. Fin de l'histoire....

ou peut être pas...

A nouveau dans le monde de Warcraft deuxième partie.

Je me suis alors remis à jouer, j'ai entamé des démarches pour récupérer Frozen Throne ( que je devrai avoir sous peu ). Je l'ai essayé sur l'ordi de ma soeur et j'ai été soufflé. Dès la première cinématique, on est sur le cul. Quel style, cet Illidan, quelle classe !!

Enfin bon, jy ai joué deux minutes mais j'ai tout de suite été pris d'un violent désir de Warcraft 3.
Résultat, je me suis aussi remis au premier. Il faut savoir que je suis un vrai looser aux jeux vidéos et je galère bien. EN fait, je n'ai toujours pas fini Warcraft 3 même si je sais certaines choses sur la fin.
J'en suis resté à la mission 6 des Morts Vivants où il faut détruire 6 camps Orcs. Je me suis lancé à fond dedans pendant une heure et je l'ai fini. J'ai vérifié après et j'ai eu honte de moi : j'avais mis 4 heures à finir ce niveau. Je suis maintenant en train de faire le siège de Dalaran au niveau 7.

Mais, comme pour les livres, je suis un éternel impatient. J'étais donc allé jeter quelques coups d'oeil à la campagne Orc et à la Campagne Elfe de la Nuit depuis un certain temps.

Enfin bref, je me suis remis à jouer à Warcraft 3 en attendant Frozen Throne.
Mais attendez, l'histoire n'est pas fini....

J'ai également commencé à chercher des fanfics de Warcraft. Je suis tombé sur pas mal de merdes. De l'autre coté, j'en ai trouvé certaines correctes mais elles se passaient sur Draenor et moi je cherchais quelque chose qui soit en rapport avec le jeu. J'ai fini par en trouver une de bonne qualité dont je donne l'adresse : http://www.warcraft3france.com/index.php?id=2146&vURL=1313.html&cHash=33ca69a7d8

C'est alors que j'ai eu une idée qui mérite d'être exposée sur ce blog : j'ai décidé de faire une, voire plusieurs fanfics Warcraft. Ca me permet d'éviter d'avoir à créer un monde pendant des mois. Ca me permet d'avoir tout de suite de la matière sous la main pour écrire.
De plus, j'adore cet univers. Ma décision était donc prise mais je décidai d'attendre d'avoir vu frozen throne. Je décidais également que j'éditerai ma fanfic sur ce site.

C'est alors qu'eut lieu un événement qui modifia beaucoup de choses.


Ci joint : quelques images de Warcraft 3. on comprend que c'est un jeu magnifique ; - )

A nouveau dans l'univers de Warcraft, première partie

Encore une fois, de multiples choses ont eu lieu et nombre d'entre elles sont intéréssantes...

Je commencerai par le plus important. Il y a peu de temps, j'ai prêté deux romans qui se situaient dans l'univers de Warcraft, le célèbre jeu de stratégie. Ce jeu a été crée par une société appellée Blizzard. Cette société est spécialisée dans les jeux d'extrème qualité.
Ceux qui ont joué à Starcraft, Warcraft, Diablo ou même les trois savent de quoi je parle.
Pour les autres, eh bien .... vous avez raté quelque chose !!!
Je n'ai pas joué à Diablo mais j'ai eu le plaisir de jouer à Starcraft et à Brood War puis à Warcraft 2 et 3. J'ai été subjugué par ces jeux.
Déja, ils sont de bonne qualité graphique, surtout Warcraft. Mais surtout, ils possèdent tous un scénario et un background de fou !!
Je n'ai jamais été très doué pour les critiques de jeux, encore moins à 22 h 00 du soir.

Le scénario de ces jeux est tellement fourni qu'il a donné envie à de multiples joueurs de poursuivre l'aventure au travers des fan-fics que j'ai découvert à l'époque où j'ai commencé à faire des recherches sur Starcraft.
Les fanfictions sont des créations écrites de fans se situant dans un univers déja connu. Cela peut être une série télévisée, un jeu vidéo mais également un univers de roman.
Le problème avec les fanfics, c'est que tout le monde n'a pas des capacités d'écriture extra-ordinaires. Ce qui donne parfois lieu à des fanfics médiocres qui n'arrivent pas à s'écarter du jeu et qui sont donc, n'ayons pas peur des mots, bidons.

Mais il y en a aussi de qualité et c'est un plaisir de les lire. J'ai pour ma part trouvé que les plus intéressantes étaient celles qui étaient liés au jeu (dans le cadre de Warcraft 3, surtout) autrement dit celles qui évoquaient ou même mettait en scène des personnages du jeu.
C'est la raison pour laquelle j'ai particulièrement apprécié Le Chef de la rebellion qui met en scène Thrall, Grom Hellscream, et Ogrim Doomhammer.

Lorsque l'ami en question m'a rendu les livres, j'ai soudain réfléchi. J'avais trouvé ces livres super et cela m'a donné envie de replonger dans l'univers de Warcraft. Résultat : depuis 1 semaine, je suis à fond dans tout ce qui touche à Warcraft.

Suite du rêve

J'ai été malade pendant quelques temps et je le suis encore un petit peu mais je reviens quand même finir ce que j'ai commencé.
Enfin bon, la petite grosse essaie donc de me bruler. Elle répand de l'essence autour de moi, craque une allumette et la jette sur la trace d'essence. Mais un Vampire, sorti d'on ne sait où, jaillit soudain et devie le feu avec un pouvoir pyrokynétique.
Il se jette sur la petite grosse et s'embrase en même temps qu'elle. Les deux Vampires meurent.
Comme par hasard, les deux autres Vampires (les nouveaux arrivants) sont encore en vie et regardent la scène. Mais étrangement, je vais jusqu'a l'homme pour lui serrer la main et le remercier. Avec moi, ce sont les derniers Vampires. Je dis au jeune homme que je vais partir, il me réponds que c'est plus prudent et me souhaite bonne chance. La femme me dit également au revoir. Je me retrouve ensuite à courir le long de la berge de la Corrèze.

A ce moment là, j'ai mon baladeur CD, une serviette de bain blanche et d'autres affaires. Dnas mon rêve, je suis confronté à un cruel dilemne. Je sais que j'ai déja traversé la rivière mais là, je ne me souviens plus comment la traverser sans bousiller mon baladeur. Je décide finalement de trouver un gué et je continue le long de la berge. C'est alors que dans mon rêve, j'ai conscience d'être poursuivi par d'autres Vampires menés par le jeune blond. Bien sûr, ils veulent me tuer.
Etrangement, je n'ai pas du tout l'air préssé bien que j'entende le bruit de leur course.

ENsuite, ça devient carrément flou. Je me réveille (dans mon rêve !!!) et m'aperçois de la bêtise de ce rêve. Après, je fais un stage dans un hopital. D'abord, je commence aux cuisines. Je suis avec un ami à moi dont je sais seulement qu'il n'existe pas dans le monde réel.
Puis, on monte à l'étage et on rencontre les infirmières, toutes sympathiques. L'hopital est très bizarre... je ne sais plus pourquoi. A un moment, je suis à nouveau poursuivi par 4 vampires survivant dont le jeune blond dans les couloirs. Mais ce n'est en réalité qu'une illusion.

Au bout d'un moment, alors que mon ami et moi visitons l'hopital, nous passons devant une salle dont la porte est ouverte. Dans cette salle, il y a un grand écran d'ordinateur. SUr l'écran, des signes étranges défilent. Je m'approche de l'ordi et tente de l'utiliser. Je m'aperçois qu'il sert de radar satellite. Il permet de repérer les ambulances en approche et même de voir, par les infrarouges, les personnes à l'intérieur. Je regarde donc à l'intérieur d'une des ambulances.

Grande incompréhension : je vois le visage du vampire blond, figé et bleu dans la mort. Et je m'aperçois immédiatement que c'est moi qui l'ai tué.... Mais alors, je me dis "Mais, c'est impossible, ce n'était qu'un rêve."
Et c'est à ce moment là uqe mon père m'a réveillé..

C'était un rêve assez bizarre mais on peut y trouver de multiples idées pour de futures histoires... Des Vampires dans le futur, ne craignant pas le soleil mais seulement le feu,
un parrallèle rêve réalité où le héros ne sait plus s'il rêve ou s'il est éveillé....
Pour moi, les rêves peuvent aisément devenir une source d'inspiration ...
Je ne l'ai pas raconté dans un parfait français car je voulais en finir au plus vite...
Voilà, sur ce, je vous laisse. Cet après midi, je reprends les cours... Plus que deux jours avant les vacances... Courage... il fuat tenir....

Un rêve bizarre pour mes 18 ans.

J'ai fait un rêve trop bizarre cette nuit.
Alors, ça commence avec un groupe de personnes ( à première vue, adultes.) et dont je fais partie. Ils ressemblent à des marines qui arrivent dans un complexe militaire avec plein de salles, des ordis, des escaliers en métal et tout le barda.
Mais ils se font attaquer par des Zergs. Ils se réfugient dans une vaste salle, avec comme par hasard, tout à disponibilité : la bouffe, les armes, les duvets et les tentes, les ordis et même un téléscope.
Bon, ils y restent un petit moment et on apprend qu'en fait, ce sont des vampires qui ne résistent pas au soleil et qui boivent du sang, quoi...
Il y a quelques images bidon dont je ne parlerai pas, comprenant mal le sens, donc passons.
Au bout d'un moment, les personnages restent mais l'endroit change. En fait, il y atout d'un coup des fenêtres et l'endroit ressemble plus à un chateau qu'a autre chose. Les 10 personnes environ sont toujours enfermés. Il y a un gars qui regarde dans un téléscope pour voir ce qu'il se passe à l'éxtérieur; par une fenêtre. Il fait jour et apparemment, ça ne dérange pas les vampires.
Le gars observe alors un groupe de comédiens qu'ils ont déja vus, mais qui arrivent tout d'un coup dnas le rêve. Ils sont déguisés avec des couleurs bariolés comme au Moyen Age car ils tournent une pièce sur le moyen age. Ils habitent apparemment au rez de chaussée du chateau, qui est soudain bordé par une forêt et par la Corrèze (la rivière, hein.) En fait, dans mon rêve, la Corrèze se trouve au milieu de la forêt.
Enfin bon, les comédiens acceuillent un homme habillé en rouge d'environ 40 ans, une femme et un autre homme, plutôt jeune. Le gars qui regarde dans le téléscope reconnait trois vampires.
Tous les vampires présent sont heureux et essaient d'attirer les Vampires dans leur chateau.
Les Zergs ne sont plus du tout là, ils ont du mourrir d'inanition.
Etrangement, je sais que l'homme en rouge est Dracula car les autres Vampires l'appellent comme ça. Il a vraiment la classe. Après c'est un peu flou. Dracula vient voir les autres Vampires et reste peu de temps.
Il repart et c'est seulement après son départ que la femme et le jeune homme viennent. Ils sortent ensemble et le jeune homme est blond avec une espèce de houppe.
Quand ils arrivent, après plein de digressions, ça commence à être la merde avec les Vampires.
Moi, je suis toujours là, je regarde ce qui se passe et j'interviens peu.
Alors les Vampires toujours enfermés deviennent fous et commencent à s'entretuer.
Au bout d'un très long moment, il reste une petite grosse sado masochiste, moi, et les deux nouveaux vampires, et un autre.
La petite grossse met de l'esssence tout autour de moi et essaie de me bruler.


OOpss, désolé, je dois y aller. Je continue plus tard.

Petit événement

ça sert à rien de le dire mais c'est mon anniversaire !!

J'ai 18 ans, je suis majeur et on est tous contents.
Voila

Premier roman (inachevé)

Hier soir, j’ai remué mes tiroirs. Je voulais refaire le point sur mes anciens écrits de gamins.
J’ai fini par faire le tri et j’ai retrouvé le plus long truc que j’aie jamais commencé. 96 pages de cahier de brouillon…
Et bien, je l’ai relu et j’ai vraiment trouvé ça bidon… La plupart des pages sont en fait occupées par une obsession de la description. Alors que mes personnages visitent une maison, j’avais décrit toutes les pièces. Extrêmement ennuyeux et inutile.
L’écriture était de très mauvaise qualité même si je peux évoquer comme excuses le fait que je n’avais que 13 ans. Ce qui est amusant, c’est que même si je ne me souviens plus des années auxquelles j’écris, je peux les retrouver avec plusieurs indices. Parfois des souvenirs, mais le plus souvent, parce que jusqu'à l’âge de 16 ans, tous mes héros avaient le même age que moi , le même nom également d’ailleurs… Et même la psychologie…

Enfin, j’ai décidé d’abandonner cette histoire bidon sans grand regret. En gros, cela racontait l’histoire d’un jeune garçon (de 13 ans, lol) qui emménage dans une nouvelle ville. Il s’aperçoit rapidement de l’étrangeté de ses voisins en découvrant un chien à trois têtes devant leur maison. Ensuite, il apprend successivement (sans paraître très surpris) que toute la famille des voisins est composé de créatures tout droit sorties du folklore fantastique.
Ainsi, Matthieu Robel, le fils des voisins et l’ami du héros est un loup garou comme son père.
Sa mère, son oncle maternel, sa sœur aînée sont des vampires. Le héros tombe d’ailleurs amoureux de la sœur de Matthieu, Stéphanie… Sa sœur cadette, Karine est une sorcière.

Voilà, résumé le livre entier qui au final, se révèle (même pour moi) pas très intéressant.
Je vais tout de même conserver les cahiers, pour observer l’évolution de mon écriture. Plus encore, pour garder ma plus longue histoire au jour actuel.

Ma seule et unique nouvelle-1°Partie

Le dernier des Aeris


Ambleside, Ecosse, 31 Décembre 2000. Huit heures.

« Nous voici à l’aube du troisième millénaire, que nous passerons avec, espérons-le, le sourire aux lèvres. Vous êtes sur NorthernScot Station, nous sommes le vendredi 31 décembre, il est 8 h 00, il fait 12°. Bonjour ! »
Les Ecossais moyens d’Ambleside sortaient à peine de leur sommeil. Les rues se remplissaient déjà de voitures et de personnes empressées d’aller à leur travail ou d’écouter les potins de la voisine d’en face. Le son des klaxons et les autres bruits de la ville éclipsaient les chants d’oiseaux dans le matin encore chargé de rosée. De sombres nuages de pollution, invisibles à l’œil humain, s’élevaient dans les rues, provoqués par le surprenant afflux de voitures à cette heure matinale et par d’autres choses encore.
Si les habitants d’Ambleside étaient dans l’incapacité de voir les nuages de pollution que leurs véhicules engendraient ; une personne observait en ce moment même avec tristesse, ces ombres gris disparaître en arrivant dans la stratosphère sans toutefois se dissiper. Ambleside était une petite ville en bordure de la forêt, située non loin du courant d’une rivière. C’était dans la forêt, dissimulé dans les feuillages d’un chêne, que cet étrange observateur se trouvait. Vu de loin, on aurait cru une personne normale mais quand on la regardait avec plus d’attention, on voyait qu’alors, elle ne ressemblait plus vraiment à un banal humain.
En réalité, cet être, bien que de forme humanoïde ne partageait pas grand-chose avec cette race. Il avait un teint d’un vert assez pâle, les traits fins comme ceux d’un enfant. Ses yeux bridés étaient d’une couleur bleue nuancée de jaune ocre, ses pupilles étaient dilatées, son nez mince se terminait presque en pointe. Sa bouche était rouge et ses lèvres avaient des reflets verts. Le plus surprenant, c’était les oreilles. Elles étaient tirées en arrière et leur taille avoisinait les huit centimètres. De plus, elles étaient pointues !!!!
En bref, c’était un Elfe. Plus précisément, de l’espèce sylvaine.
Cet Elfe s’appelait Derniok. Il venait de passer son Epreuve, accédant ainsi à la majorité elfique qui était de cinquante-trois ans (un Elfe peut vivre de deux à cinq siècles). Il était brun comme la plupart des Elfes sylvains. Ce que les humains faisaient du monde le désolait. Tous les Elfes avaient conscience que ce monde ne leur appartenait pas plus qu’aux Humains, ou qu’aux Nains. Ce monde appartenait à toutes les races qui y avaient vu le jour. Le simple fait que les Humains ne s’aperçoivent pas de leur lente auto extermination et de l’altération de leurs lieux de vie attristait Derniok Pourtant, ni les Elfes, ni aucune créature féerique ne nourrissaient de rancœurs à l’égard du peuple des Hommes. Ces derniers étaient plus fragiles que les autres races et déclaraient avoir besoin de tout leur confort pour vivre. La plupart des êtres féeriques considéraient ces désirs comme parfois un peu superflus. Les Hommes appelaient cela « la société de consommation ».
Les Elfes s’étaient toujours sentis un peu responsables de cette race. Aussi, leur déception avait-elle été grande en découvrant ce qui était advenu des superbes terrains alloués aux Hommes. Heureusement, les Elfes avaient réussi à ouvrir les yeux de certains, en leur montrant l’importance capitale qu’avait Gaïa, la Terre-Mère. Ils avaient milité en défendant ce qu’ils avaient appelé les Droits inaltérables de la Nature ; mais on s’était moqué d’eux, on les avait dénigrés et humiliés. Certains avaient même été internés. Pourtant, ce n’était pas la folie qui l’emportait sur leurs esprits mais la raison et la sagesse…
Les seuls qui auraient pu agir dans les territoires humains étaient les hommes politiques ; mais ceux qui avaient le cœur pur perdaient toute pureté en arrivant au pouvoir. Ils devenaient alors pour la plupart arrogants, assoiffés de richesses et de territoires à « conquérir ».
Peu à peu, bien que leur Amour pour leurs protégés n’ait pas diminué, les Elfes désespèrent des erreurs de ces derniers. La plupart se retirèrent dans des endroits où les populations humaines étaient encore un tant soit peu en harmonie avec Gaïa, ou dans des lieux vierges de toute civilisation. Toutefois, les Elfes sylvains n’avaient pas abandonné leur forêt, eux. Retranchés dans leurs derniers bastions, ils observaient les Humains, chassaient et vivaient comme ils avaient toujours vécu, régulaient tant bien que mal les activités forestières humaines et protégeaient leurs bois avec l’aide de puissants esprits anciens.
Et maintenant, ils allaient commencer un nouveau cycle autour du soleil. Un cycle qui durerait 365 jours. Et Derniok doutait que l’humain évolue cette année là. Il sauta lestement au pied de son arbre. Ses membres légers amortirent sans problème le choc. A peine était-t-il descendu à Terre qu’un autre Elfe sylvain jaillit des fougères. Il ressemblait à Derniok mais avait quelques différences. Il était de plus haute stature, avaient les yeux verts, et une queue de cheval nouait ses cheveux noirs en arrière. Le reste de son crâne était rasé.

Fin de la réflexion

Venons-en au genre de la fantasy... Alors, est ce le genre le plus difficile ou pas ?
Finalement, après réflexion, je me pose toujours la question.
On peut considérer la fantasy comme un genre facile car elle ne demande qu’une chose
: de l’imagination ; de la fantaisie, justement !
Il s’agit de créer un monde ou de modifier le notre... Et finalement, la capacité de créer est une capacité humaine, la capacité de se représenter son monde, voire de représenter d’autres mondes, d’autres temps. L’Art est l’exemple même de ce que je dis : d’où vient la musique, les peintures, la danse, les monuments, et les romans, si ce n’est du cerveau humain...

Enfin bon, il suffit juste de trouver le monde à créer au fond de son cerveau, mais surtout au fond de son âme, de ses tripes. L’univers que l’on crée en fantasy peut exprimer ses plus grands désirs, mais aussi ses plus grandes peurs... L’écriture n’est pas quelque chose d’objectif, on y met son existence, sa vie, ses sentiments et nombres d’écrivains, consciemment ou pas, s’inspirent des personnes qu’ils ont connus pour leurs personnages..

Mais la difficulté est justement dans cette capacité que nous avons. Nous ne sommes pas tous égaux au niveau. On a plus ou moins d’imagination. Mais le vrai problème, c’est le plagiat. Aujourd’hui, tout a été fait en fantasy. On pourra toujours trouver des similitudes avec telle ou telle œuvre en cherchant bien. Il faut donc trouver la petite chose, la seule et unique qui différencieras votre histoire des millions d’autres...
Souvent, cette petite étincelle résidera dans votre style, mais aussi dans vos personnages, dans votre vécu et des émotions que la personne ressent à la lecture.
Cette étincelle ne s’apprend pas. Une œuvre de fantasy l’a ou ne l’a pas.

Mais ce qui réunit tous ces genres, ce qui fait la vraie difficulté de l’écriture, c’est le style, c’est le vécu. La partie de son âme que l’on met dans un roman. Une nouvelle est écrite pour représenter un état d’esprit à un moment T. Un roman, une œuvre, c’est beaucoup plus que ça.